En ce 11 novembre
En ce 11 novembre, jour de commémoration de l’armistice, je retrouve au son du clairon : 1 soldat qui fait ses classes (Maxime), 2 poilus (Manu et David), 1 tankiste (Roch) et le commandant en chef des armées (José).
Nous partons en direction du camp retranché de César pour une mission de reconnaissance en prévision de la prochaine bataille, en espérant trouver un terrain qui ressemblera un peu moins aux tranchées de Verdun que les dernières randos.
Dès la première escarmouche, le jeune soldat (Maxime) se lance dans la bataille avec beaucoup de bravoure. Un peu plus loin, on dépasse un escadron d’Edelweiss en déroute.
Au moment de me porter volontaire pour la mission, j’avais un peu peur de devoir affronter une pluie de bombes. Finalement, le terrain est pas trop humide (plutôt bon pour la bataille annoncée), mais dans une descente, on doit faire face à un feu nourri de l’adversaire, les balles crépitent sur le blindage et on arrive en bas crépis.
Finalement, on atteint l’objectif. La bataille a été rude puisque on a l’impression de toujours monter depuis le début, malgré quelques descentes. Certains diront qu’il y avait pas de quoi déclencher des scènes de liesse dignes de la libération… On s’arrête de temps en temps pour que Roch fasse ses photos d’espionnage du terrain ennemi. Petit moment de poésie dans ce monde de brutes : on s’est arrêtés pour admirer un troupeau de vaches, c’était beau (si, si).
On décide d’opérer à un repli stratégique pour rentrer au camp dans les délais impartis par la hiérarchie.
A Montgaillard, on échappe de justesse à une embuscade dans le centre du village. On revient en terrain conquis en suivant la voie ferrée.
La troupe se sépare sans prendre le breuvage réglementaire. Rompez.
Pas la sortie la plus ludique de l’année, mais avec quelques bons coups de cul et un espoir de pas patauger dans la boue le jour de la rando. Et le principal : on a passé un bon moment.
Guillaume
